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Le tourisme en Asie... une triste réalité pour les éléphants

 
 

Qui n’a jamais rêvé de faire une promenade à dos d’éléphant? Bien que cette activité semble être un moment de pur plaisir pour les touristes, c’est tout le contraire pour les éléphants. Explorons l’envers de cette pratique.

Le dressage ...

Commençons par nous questionner sur les techniques de dressage que les mahouts (les dresseurs) utilisent. Tout d’abord, les éléphanteaux sont pris en charge dès l’âge de 2 à 3 ans. Bien que la capture en milieu naturel est une pratique illégale, de nombreux dresseurs y prennent part. Lors de la capture, les éléphanteaux sont anesthésiés et tout autre éléphant qui voudrait venir à la rescousse du petit est chassé ou même tué. On considère qu’en moyenne 4 éléphants adultes sont tués pour la capture d’un éléphanteau. Une fois capturés, les bébés éléphants doivent subir un rituel spécial nommé le phajaan. Le phajaan consiste, selon la croyance, à séparer l’esprit de l’éléphant de son corps. Lors de ce rituel, les éléphants sont enfermés pendant plusieurs jours dans des endroits très étroits où il leur est impossible de bouger. Pendant ce temps, les mazouts leur accordent des coups aux endroits les plus sensibles de leurs peaux à l’aide de bullhook.

« 50 % des éléphants soumis à ce rituel décèdent. Sur la seconde moitié qui survit une grande majorité démontre des traces de folies ou gardent de troubles de cette expérience.. et sont donc tués. »


Le bullhook est un instrument à l’allure d’un marteau muni de bouts pointus. De plus, pendant ce rituel, les éléphants peuvent être électrocutés, étouffés et même soumis à des régimes minimalistes. En d’autres termes, c’est une séance de torture où l’éléphant décidera de se soumettre définitivement aux hommes afin de ne plus avoir à revivre de telle souffrance. Lorsque le dresseur juge que l’esprit de l’animal a complètement quitté son corps, l’éléphant a une période de répit et commence son dressage par les commandes de base. Toutefois, dès l’instant où l’éléphant semble ne pas vouloir obéir, les dresseurs utilisent leur bullhook afin de leur administrer des «piqûres de rappel» à l’endroit stratégique. C’est principalement à cause de ce rituel et de ces pratiques que les éléphants présentent des blessures ouvertes ou de nombreuses cicatrices.


Après le phajaan..

Suite à la période de dressage, les éléphants font leur entrée dans le monde du tourisme. La principale activité est la promenade à dos d’éléphants. Cette attraction touristique populaire est très nuisible pour les éléphants, car l’animal n’est en aucun cas conçu pour porter des charges sur son dos. En plus de devoir porter des gens sur leur dos pendant de longues heures sans répit, les charges sont majoritairement beaucoup plus lourdes que ce que l’animal peut supporté initialement (environ 150 kg). D’autres attractions offrant des spectacles d’éléphants peintres ou encore des éléphants footballeurs sont aussi populaires. Il est toutefois nécessaire de garder en tête que les éléphants sont soumis et ne se donnent en spectacle que dans le but de ne pas subir de la violence à nouveau.


Le régime alimentaire offert aux éléphants dit domestique est de loin respecté, car il est à noter qu’un éléphant doit consommer environ 200 kg de nourriture et boire 200 litres d’eau par jour. Normalement, cela nécessite de 16 à 20 heures par jour.

En dehors de leurs heures de travail, les éléphants sont généralement attachés à des chaînes longues de moins de deux mètres. Certains d’entre eux sont laissés au soleil sans eau ni nourriture.

Présentement ..

Les revenus économiques du tourisme pour éléphants sont extrêmement avantageux. La vente d’un éléphant dressé peut atteindre entre $15 000 et $20 000, montant exorbitant pour l’économie d’Asie. Toutefois, le tourisme d’éléphant met considérablement la vie de l’espèce en péril puisque d’au début du 20ème siècle, on dénombrait environs 100 000 éléphants en Thaïlande et qu’aujourd’hui, on en compte seulement la moitié soit 5 000. La moitié de ceux-ci sont domestiqués.

«À ce rythme-là, la race pourrait disparaître d’ici 30 ans.»


Afin de contrer la réalité plus que triste des éléphants domestiqués, des parcs est des organismes ont été mis en place afin de venir en aide à ces éléphants. Lors de la visite de ces derniers, les touristes n’ont parfois aucun contact avec les animaux où bien ils sont supervisés et ne nuisent en aucun cas aux éléphants.

Sources :

http://www.sethetlise.com/article-faire-de-l-elephant-en-thailande-ce-qu-on-cache-aux-touristes-123067764.html

http://journalmetro.com/local/lachine-dorval/actualites/1028922/reduire-les-impacts-du-tourisme-sur-les-elephants/

http://www.tvanouvelles.ca/2017/07/05/en-thailande-envers-du-decor-sombre-pour-les-elephants-a-touristes-1

http://photler.com/web/uploads/0f/elephant-and-its-owner-by-hibiscus-nomada-in-thailad-9f644.jpg

https://a.travel-assets.com/mediavault.le/media/f478cb848b75946b2263e9ede2587dc93f4f9aba.jpeg

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